NOM: Everdeen. ► PRENOM: Ryan, Charles. ► AGE: vingt-cinq ans. ► DATE ET LIEU DE NAISSANCE: le 23 mai 1986 à Grant Pass, Oregon. ► ORIGINES: américain pûre souche. ► STATUT CIVIL: en instance de divorce. ► TRAITS DE CARACTÈRE: jaloux, protecteur, rancunier, amusant, impulsif, honnête.

▽ Il a été élevé par deux mères, une est donc sa vraie mère et l'autre celle par alliance. Il ne s'en porte pas plus mal, il est même reconnaissant. Il connait l'importance des femmes et les traitent toujours avec respect, ses deux figures maternelles lui ayant tout apprit. ▽ Il a toujours été un fervent admirateur de *NSYNC et des Backstreet Boys. Il ne l'avouera jamais, mais il s'est déguisé en Nick Carter et Justin Timberlake version boys band trois ans d'affilé. ▽ Ryan ne supporte pas le café, il aimerait bien pouvoir avoir l'effet énergétique sans le goût infecte. Du coup, il est maintenant le plus grand consommateur de boisson énergétique. Il ne jure que par ces trucs bourrés de sucre. ▽ Quand on le voit passer, on ne pense pas exactement qu'il est pompier, mais c'est le cas. Ça lui a prit un moment à cause de sa petite fille de cinq ans, mais il pratique ce métier depuis deux ans maintenant. ▽ Il déteste Noël, mais fait un effort pour Maddie parce qu'elle mérite d'avoir tout ce qu'elle désire. Exepté une maman, il va s'en dire. ▽ Il a toujours été un grand fêtard, mais depuis la naissance de sa fille, il ne peut plus faire ce genre de connerie et il essaie de se reprendre en main, même si c'est pas tout le temps évident. ▽ Ryan possède une chevrolet impala, son rêve depuis qu'il a mater une émission de SPN. La caisse de Dean le faisait rêver et même s'il ne l'avouerait jamais, c'est la raison pour laquelle il en possède une. ▽ Ne déteste pas la gente féminine depuis le départ de sa femme/mère de sa fille, mais ne leur fait plus vraiment confiance. Il se concentre sur l'amour de sa vie, qu'est sa fille et lorsqu'il a des envies envers le sexe féminin, il n'a pas de difficulté à se trouver un plan d'un soir. Il ne présentera pas de "nouvelle maman" à sa fille. ▽ Ryan est ce qu'on appelle un fanatique de Call of duty. Il y joue sans arrêt dès que sa fille est au pays des rêves. Parfois, il imagine la tête de sa femme, mais ça c'est seulement après quelques bières/verres. ▽ Tout ce qui a un lien avec Lady GaGa et la nouvelle culture bonbon l'horripile. Il ne peut pas croire que la nouvelle génération ne vivra pas avec les bons groupes tel les Backstreet Boys. Non, enfait plus les Beatles, U2 et compagnie. ▽ Il a un caractère assez auto-destructeur, mais doit souvent le mettre en pause. Il a réalisé qu'être parent, c'était de faire tout pour rendre l'enfant heureux. Peu importe ce que cela nous donne. ▽ Il doit faire une heure de sport tout les jours, ou son métabolisme ne va pas bien. Lorsqu'il se passe de son jogging matinal, il n'est pas fonctionnel avant midi. Il a bien souvent frôlé la catastrophe en fonçant dans un mur ou en s'apprêtant à manger ses céréales avec un couteau. ▽

J’entre dans la maison de mes mères, foutrement nerveux. J’ai peur de leurs réactions, j’ai peur de ce qu’elles vont dire, mais je sais qu’elles seront là pour moi. Elles le sont toujours. J’entend Nicole se diriger vers moi. J’ai une de ces chances. Elle me serre dans ses bras, parce qu’elle sait qu’un truc cloche. J’ai vingt ans, je viens pas dans cette maison à tout les jours. Je veux pas que ma petite sœur entende ce qui se passera, alors je me dépêche à la guider dans le salon, là où je sais, je trouverai ma seconde mère. Elles me demande ce qui se passe et je sais pas vraiment par quoi commencer. J’imagine que si j’y vais de but en blanc, c’est moins compliqué. « Je suis marié avec Daveigh. » Leurs traits se resserrent et pendant une minute, je me demande si j’ai bien fait de le leur annoncer. Après tout, c’est pas comme si je voulais leur permission. J’attends la question que je sais, elles vont me poser. Claire pose une main sur ma cuisse et essaie de déchiffrer mon regard. Elle est celle qui a le plus grand instinct. Elle sait règle générale quand un truc va pas et elle devine presque tout le temps ce que c’est. Celle qui m’avait ouvert la porte prend ma main gauche dans la sienne et vise la bague, ou je devrais dire l’alliance qui est serrée à mon annuaire. « Elle est enceinte ? » On ne le savait pas encore. Je ne voulais pas que l’enfant qu’elle pensait porter affecte notre futur, alors je l’ai demandé en mariage. Un truc éclair et sans famille, mais un mariage sincère. Je ne voulais pas qu’elle pense que je l’épouse parce que je l’ai foutu en cloque, alors me voilà marié, pour le meilleur et pour le pire. « Peut-être. » Nicole me frappe le derrière de la tête, déçue de ne pas avoir été invitée. Elles me serrent dans leurs bras, m’indiquant que je devrais peut-être avoir une confirmation qu’elle est bien enceinte maintenant. Je me casse de la maison de mon enfance, le cœur légèrement moins lourd, prêt à affronter tout et n’importe quoi, maintenant que je sais que ma famille me supporte et que je suis unis pour ma vie avec celle que j’aime.

J’attends patiemment, alors que Daveigh est encore avec le médecin. C’est pas supposé être aussi long. Je sais pas, si elle est vraiment enceinte, elle devrait venir me voir maintenant, je pourrais la prendre dans mes bras ou une connerie de ce genre. Je maudis les capotes, les moyens de contraception qui parfois fonctionne pas. Je maudis également le fait qu’elle soit tellement canon, que je puisse pas lui résister. Ou pas, je l’aime comme elle est. Après tout, la nouvelle madame Everdeen est carrément toute ma vie depuis environ deux ans. Elle a peut-être dix-neuf ans, mais c’est pas grave. Ensemble je sais qu’on peut tout surpasser. Elle sort finalement, les larmes aux yeux. Elle a pas besoin de me dire ce qui se passe, je le sais. Elle porte mon enfant et pourtant, c’est pas réellement une bonne nouvelle. « Je suis enceinte. » Elle enfouie sa tête dans mon cou et je referme mes bras sur elle. Je sais qu’elle n’avortera pas, je la connais. C’est pas son genre et puis si elle est pas capable de tuer une mouche, j’ose pas imaginer un embryon. Je pose mon front contre le siens et je plante mon regard dans ses yeux. « On est mariés. » Je veux qu’elle sache que je partirai jamais. C’est pas mon genre et puis sans elle, je suis pas grand-chose. Je pose ma main sur son ventre et je vois encore les larmes couler sur ses joues. « Je suis enceinte. » Je le sais, mais moi je suis là. Je compte pas partir et tant que t’auras besoin de moi, je serais là. Je resserre mon emprise sur son corps et je la sens se détendre un peu, alors qu’un gosse passe à nos côtés, souriant. C’est assez courant dans un planning familial, remarque. « Je sais, mais je te laisserais pas tomber. »

J’essaie de respirer, mais je suis pas capable. On m’a coupé le souffle et pourtant, c’est pas de la meilleure des façons. Je pensais qu’elle était partie à l’université. Qu’elle reviendrait le soir même comme tout le temps, mais c’est pas le cas. Il y a une putain de lettre adressée à ma personne, posée à côté d’une photo de Daveigh, Maddison et moi. Daveigh Jones-Everdeen s’était cassée avec une simple lettre comme au revoir. Je me suis arrêté à la première phrase. Je peux pas continuer sachant qu’il y aurait une panoplie de désolés et de j’assure pas ou de simplement je ne t’aime plus. Je sais pas ses motifs et je ne veux pas les savoirs. « Elle s’est cassée. »Que je murmure, mais je sais pas contrôler ma colère plus longtemps. Je défonce la chaise qui est à côté, ce qui déclenche les pleurs de ma petite fille de un an. Fais chier quand je réalise que me quitter moi, c’est pas tant grave, mais que de quitter cette gamine, c’est insupportable. J’avais pas prévu ça et je m’en veux. Je balance mon verre dans l’évier et il brise. J’ignore encore la petite Everdeen et je ramasse le tout, me coupant par la même occasion le pouce, que je porte à ma bouche. « PUTAIN ! » Je reviens à mes esprits. C’est comme une douche froide et les pleurs résonnent cent fois plus fort dans mon esprit. Je me dirige dans la chambre de bébé et je la prends rapidement dans mes bras. Je la berce doucement, essayant de la calmer. Je sais pas si j’y arrive, mais j’appose de petits baisers sur sa tête. Je lui susurre doucement, parce que je veux qu’elle se calme, qu’elle réalise que tout va bien aller au final, parce que comme je l’ai promis à sa mère, je ne l’abandonnerais jamais. Même si Jones-Everdeen semble l’avoir oublié. «c’est toi et moi contre le monde, bébé. Tu vas voir, on va s’en sortir. »