◇ UNDER MY UMBRELLA.

**INSCRIPTION** : 05/12/2011

GOLDING, INDIANA 'INDIE'

ta mère est tellement grosse que ses robes me servent de parachute.

NOM: Golding, nom qu'elle a hérité de son père, qu'il a lui même hérité de son père qu'il a ... vous avez compris quoi. ► PRENOM: Indiana, mais tout le monde l'appel Indie, même les gens qu'elle ne connait pas. ► AGE: trente ans, c'est fou ce que le temps passe vite. ► DATE ET LIEU DE NAISSANCE: deux décembre 1981 à Grant Pass ► ORIGINES: américaine pur souche. ► STATUT CIVIL: célibataire. ► TRAITS DE CARACTÈRE: Indie c'est une fille sympa, une fille que tout le monde veut avoir en amie. Généreuse, elle l'est parfois trop et certaines personnes disent d'elle que c'est une bonne poire et qu'on peut lui faire prendre des vessies pour des lanternes. Elle est naïve, ce qui lui a joué des tours plus d'une fois, cela étant, elle apprend très rapidement et ne fait pas deux fois la même erreur. Il faut dire ce qui est, Indiana est très maladroite et n'est pas très fine. Elle manque parfois de tact et ne saisit pas toujours les métaphores utilisées par son entourage pour arrondir un peu les angles et présenter les choses de façon moins négatives. Malgré tout, c'est une chouette fille qui vit avec son temps et se laisse vieillir petit à petit. Elle assume sa trentaine, ce qui croyez-moi, est un vrai exploit dans le monde actuel. Elle est ouverte d'esprit et ne demande qu'une chose, apprendre. Indie c'est quelqu'un de drôle et délurée qui n'hésite pas à se baigner nue dans une fontaine à minuit. ► GROUPE: hiver.

The fog came out of nowhere.

001. Indie adore les fêtes de Noël et toute l'atmosphère qu'elles dégagent. Elle adore regarder les décorations qui ornent les rues et envahissent les façades des maisons. Elle adore l'odeur du sapin tout juste acheté. Mais, le moment qu'elle préfère, c'est l'instant où autour de la table, toute la famille réunie rie et chante pour célébrer cette fantastique fête. 002. Petite, elle voulait devenir politicienne, chercheuse, pilote d'avion et pompier, évidemment, tout cela à la fois. En fait, Indie croyait que comme Superman et ses congénères, elle était pourvue de pouvoir magique et pourrait changer la face du monde. Aujourd'hui, la seule chose qu'elle change, c'est la nature de l'être humain, elle est prof de yoga et aide ses clients à se détendre et à arrêter de hurler sur quiconque les approches de trop près. 003. Elle chante et danse dans sa salle de bain. 004. Indiana ne dort pas beaucoup la nuit, cinq heures, sept tout au plus. Elle n'a jamais 'souffert' de ce sommeil si court, d'ailleurs, elle préfère être comme ça, plutôt que de dormir douze heures d'affiler et ne rien faire de sa journée. 005. Tous les soirs, elle se fait chauffer du lait qu'elle sert dans un verre et le boit tranquillement devant la télévision. 006. Elle habitude avec Bree, sa meilleure amie. 007. C'est une hyperactive, elle n'aime pas de rien faire de ses journées. Par ailleurs, elle fait partie de de deux associations, une pour lutter contre le teste de cosmétique sur animaux, et l'autre et bien, la seconde association est une association sportive, où elle est coach d'une équipe de football, qui permet à tous les plus petits de pouvoir se défouler pendant que les parents flânent en ville à la recherche de cadeaux. 008. Elle adore cuisiner. C'est un de ses nombreux passe-temps qui lui réussit. C'est un vrai cordon bleu, pour le plus grand bonheur de sa colocataire. 009. Indiana, rêve de se marier. Elle rêve d'un beau mariage, avec une grande réception. Depuis qu'elle a quinze ans, la jeune femme n'a cessé d'organiser le mariage de ses rêves, et cela dans les moindres détails. 010. Elle déteste les choux de bruxelles et les artichauts. 011. Quand elle était petite, elle revêtait les costumes de son père en se prenant pour un homme d'affaire. 012. Elle connait Bree, sa meilleure amie, depuis toujours, elles sont nées le même mois, seulement un jour les sépares. 013. Le seul vrai vice d'Indie, est les gâteaux oréos, elle est capable d'avaler deux boîtes entière sans prendre le temps de respirer. C'est son gros pécher mignon. 014. La jeune femme est titulaire d'un doctorat en psychologie, bizarre pour une prof de yoga me direz-vous, seulement il s'avère qu'elle use de ce qu'elle a apprit à la fac tous les jours. 015. Indiana est la fane numéro un de Meg Cabot. Elle a lut (ou presque) tous les ouvrages que l'auteure américain a publié. Chaque fois qu'elle en a l'occasion, elle fonce à une séance de dédicace et discute avec Meg, qui est soit dit en passant, une personne très abordable et franchement sympathique.

Spoiler:

**INSCRIPTION** : 05/12/2011

You can't give up, you're still alive.

Citation :

On ne peut pas dire qu'Indiana soit une fille super intelligente, qui, dès qu'elle ouvre la bouche remet à leur place tous les bobos du quartier. En fait, elle serait plutôt du genre fille effacée bardée de diplômes qui n'ose pas l'ouvrir de peur de passer pour quelqu'un d'égocentrique. Après tout, elle a un doctorat en psychologie et d'après ses professeurs, elle aurait pu devenir la Freud des temps modernes. Seulement voilà, Indie elle n'aime pas se mettre en avant, non pas par fausse modestie, simplement parce qu'elle ne supporte pas d'être le centre d'attention de quelqu'un. C'est peut-être pour ça d'ailleurs qu'elle n'a jamais eut de chance avec les mecs. En fait, ils l'ont toujours considéré comme la bonne copine. Celle a qui on dit toujours tout mais avec qui on a jamais imaginé sortir. Adolescente, Indie était la plus belle, c'est pas pour déconner, elle était vraiment la plus jolie de sa classe ou de toute les classes réunies. Dieu merci, elle n'était pas parsemée de boutons comme certaine de ses camarades qui avait un visage qui ressemblait plus à une chaine de montagne qu'à quelque chose d'humain. Malgré sa beauté et sa gentillesse, Indie n'eut son premier copain qu'à l'âge avancé de vingt-ans. Il est vrai que porter des grands pulls et des jeans quatre fois trop grand n'aide pas pour la drague, cela dit, certaines de ses amies beaucoup plus moche ont réussi à sortir avec des athlètes qu'on aurait pu appeler Apollon.

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Son visage était déformé par la peur, tordu par la douleur. Jamais encore elle n'avait ressenti de telles sensations. Cette brûlure qui la gagnait à chaque inspiration, cette sensation de mort qui l'envahissait à chaque expiration, elle était sur que c'était la fin. La fin de sa vie, sa triste et misérable vie qui aurait pu être plus longue, seulement voilà, quelqu'un en avait décidé autrement. Et puis merde, il fallait qu'elle vive, il fallait qu'elle se relève et qu'elle détache son corps meurtrit de ce sol glacial. La vie est tellement courte, elle avait encore tellement de choses à voir, à découvrir. C'est alors, que sans comprendre quoi que ce soit, Indiana se releva et se mit à courir, elle tentait déchaper à son destin, quoi qu'il lui en coûte. Elle ne voulait pas mourir, pas maintenant. Refusant de la porter, ses jambes la lâchèrent et elle s'effondra sur le sol humide et encrassé de cette macabre impasse dans laquelle elle serait retrouvée quelques heures plus tard, sans vie, abandonné comme un bâtard de chien. Alors qu'elle était sur qu'il s'agissait de sa dernière vision, Indie fut comme aspirée et se redressa brusquement. Le visage couvert de sueur, les mains tremblantes, la gorge nouée et éraillée par les cris, elle se réveilla dans sa chambre, entourée de sa mère qui avait empoigné une poêle à frire pensant que sa fille était en danger de mort. qu'est-ce qui se passe ? Indie, qu'est-ce qu'il y a ? Complètement affolée, la jeune mère peinait à aligner deux mots. Ses jambes étaient plus molles que de la gelée et son visage transpirait d'angoisse. j'ai pas ... c'était ... Inutile de préciser qu'elle avait fait un terrible cauchemars, qui s’effaçait de son esprit à mesure que les secondes défilaient. Se jetant au chevet de sa fille, elle lâcha sa poêle qui rebondit sur le parquet et enroula ses bras protecteur autour de épaules d'Indiana. La fillette âgée de quatre ans pleurait toute les larmes de son corps. Un gros chagrin, disait sa grand-mère se guérit à coup de cookies et de verre de lait. Aussitôt dit, aussitôt fait. Bree, emmena sa fille dans la cuisine et lui servit dans une petite assiette deux gros cookies et un grand verre de lait. Sans prononcer un seul mot, elles restèrent assise, plongées dans leurs pensées. Pas besoin de gestes ou d'expressions faciales, toute deux savaient parfaitement pourquoi Indie avait fait un mauvais rêve. A l'origine de ce terrible songe, une séparation douloureuse.

QUELQUES JOURS PLUS TÔT.

c'est quoi ton problème ? Stupéfaite, Bree ne sut pas quoi répondre. Il était là, les bras ballant, la bouche en cœur, espérant vainement que la jeune femme allait une fois de plus le pardonner. Seulement, cette fois-ci, s'en était trop. C'était la goutte qui avait fait débordé le vase. mon problème ?avait-elle hurlé. je n'ai pas de problèmes ! pour le moment, la seule chose qui nous empêche ma fille et moi d'être heureuse et épanouie, c'est toi. Rouge de colère, le sang lui était monté au cerveau, enflammant par la même occasion ses sens et altérant son jugement. Bree, calme toi, je vois pas pourquoi tu t'emportes. Hurlant de rire, elle n'en croyait pas ses oreilles. Mais quel culot ! Comment osait-il ? Ses yeux transpirait la rage, elle était comme folle, prête à tout pour qu'il dégage, elle ne voulait plus jamais, plus jamais le revoir. dégage, sort d'ici, je ne veux plus jamais te revoir. Tu pollues notre air, t'es toxique comme mec. Je ne sais même pas comment j'ai pu t'épouser. Calme et sereine, elle avait prononcé ces quelques mots d'une voix étonnement assurée qui ne laissait en rien présager qu'à l’intérieur, elle bouillait. Elle le poussa alors en direction de la porte d'entrée, lui jeta une valise à la figure et la referma aussitôt, laissant devant la maison, un homme démuni et incompris. Debout dans les escaliers, Indiana avait assisté à toute la scène. Sur le coup, elle n'avait pas compris pourquoi sa mère hurlait, elle n'avait pas compris pourquoi elle en voulait tant à son père, il faut dire qu'à quatre ans, on a du mal à analyser ce qui se passe autour de nous. Son ours en peluche serré contre sa poitrine, elle pleurait. Prenant conscience du spectacle affligeant qu'elle et son ex-mari venait de soumettre à leur fille, elle fonça sur elle et la prit dans ses bras.

(...)