Frannie referma la porte derrière elle et jeta ses affaires sur la table de la cuisine étonnement propre. Sans attendre plus, elle se dirigea d’un pas nonchalant dans la chambre de son frère, prête à le réveiller mais se rendit compte très vite après avoir ouvert la porte qu’il l’était déjà. « Oh. » Elle resta quelques secondes un peu abasourdie, ignorant le regard assassin de son frère et reluquant la demoiselle dans son lit. « Pas mal, tu me la prêteras de temps en temps ? » « DEGAGE ! » Un coussin en guise d’arme, il se leva du lit, nu comme un ver et accouru vers elle. Elle rit avant de sonner la retraite et de quitter la chambre. « D’accord, d’accord, je m’en vais. » Elle roula des yeux et patienta sagement, ou pas dans le couloir que la demoiselle parte vers de nouveaux horizons. Très vite, cette dernière apparut sur le seuil et Fran lui lança un sourire éclatant. « Bye Candy. » Elle lui fit un petit signe de la main avant qu’elle ne claque la porte de l’appartement. « Candy ? » Son frère débarqua, un caleçon pour tout tissu et s’installa en face d’elle à table. « Le nom le plus courant chez les strip teaseuse. J’ai hésité avec Mandy mais elle n’avait pas la tête de l’emploi. » Un léger sourire aux lèvres, elle poussa la tasse de café qu’elle avait fait pour lui. « Je suis désolée. » Il haussa les épaules et après avoir bu une gorgée de son café prit la peine de lui répondre. « Bah, c’était pas la meilleure que j’ai eu de toute façon. » Le sourire de Frannie s’agrandit tandis qu’elle lui glissa près de la tasse son portable. « Je ne suis pas désolée de t’avoir interrompu, vu l’absence totale de bruit j’en ai conclu toute seule que c’était pas le coup du siècle, je suis désolée d’avoir réduit tes chances de conclure de moitié en postant une photo de toi nue. » Celle qu’elle avait prit le temps de prendre discrètement avant de quitter la chambre. Elle le chambrait pour tout dire, cette photo allait plutôt l’aider. Qui plus est, elle permettrait surement à de charmantes jeunes femmes de fantasmer un peu plus en avant sur son frère. « Mon dieu, je te déteste. » Son sourire doubla une nouvelle fois, c’était tellement facile. « Tu vas me le payer ! » C’était certain, elle le savait. « Moi aussi je t’aime. Dis, c’est du satin tes draps ? C’est pas un peu glissant et tout, non parce que […] »