NOM: Cavendish ► PRENOM: Jäxhen-Mattéo ► AGE: vingt-sept ans ► DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 28 avril 1984 à londres ► ORIGINES: Anglaise ► STATUT CIVIL: Célibataire ► TRAITS DE CARACTÈRE: Intelligent ❖ déterminé ❖ charmeur ❖ manipulateur ❖ menteur ❖ violent ❖ rusé ❖ impulsif ❖ susceptible ❖ solitaire ❖ mystérieux ❖ cœur d'artichaut ❖ ironique ❖ impatient ❖ macho ❖ jaloux ❖ possessif ❖ rancunier

▽ Il a toujours été un rejeton malaimé, par sa mère biologique, par ses parents adoptifs, par sa soeur. La seule personne qu'il a réellement aimé et qui l'acceptait en retour est morte à ses 16 ans. ▽ Il a commencé à vendre de la drogue lorsqu'il avait 17 ans. Aujourd'hui, il est le grand patron qui revend la drogue au petit dealer. ▽ Il est propriétaire en même temps d'un petit bar miteux que les truands adorent fréquenter. C'est dans son bar qu'il règle les principales grosses ventes qu'il fait. ▽ Il n'a jamais eu de relation amoureuses très sérieuses. Toutes des relations d'un soir, des plans culs réguliers mais sans plus. Pour lui, le sexe vaut mieux que l'amour. ▽ Lorsqu'il est énervé, il adore occuper ses mains. Très tôt, il s'est découvert une passion pour les bolides et motos. Actuellement, il possède une mustang qu'il retape lorsqu'il a le temps. ▽ C'est un grand aventurier, il n'a peur de rien. Ni des flics, ni de la prison, ni des petits salopards qui lui volent de l'argent. A vrai dire, étant un grand en-foutiste et égoïste, il ne jure que par lui et pour lui. ▽ Susceptible, impulsif et bagarreur, il démarre parfois au quart de tour, se foutant des conséquences. Lorsqu'on l'emmerde, on le trouve. Ni plus, ni moins. ▽ Vendant de la drogue, il n'en consomme pourtant pas, ou du moins très peu. Il n'en est pas dépendant, cependant il a toujours un verre à la main. Du scotch de préférence. ▽ Il n'a aucun scrupule pour les gens qu'il n'aime pas. Dernièrement, il a tué un homme parce qu'il refusait de lui rendre son argent. ▽ Il possède un Beretta 87-22LR chez lui, planqué bien soigneusement. Il ne l'a jamais encore utilisé, mais il préfère l'avoir vu les nombreux ennemis qu'ils possèdent. ▽ En réalité, tout son côté violent, ce n'est qu'une carapace. Une façon pour lui de protéger l'homme meurtri, blessé et ignoré depuis de nombreuses années. Il n'expose jamais ses sentiments aux autres. Il préférerait mourir que d'avouer ce qu'il ressent.

Fevrier 2000, Londres
« Allez, Jäx ! On y va ! » « Oh allez Kim, on s’amuse là ! » Jäx la regarda en souriant, puis descendit son verre à la vitesse grand V et le jeta par terre [color=crimson]« Absolument pas ! » Il la contourna et alla récupérer la demoiselle qui le dévorer des yeux. Il l’attrapa par la taille et la serra contre lui avant de l’embrasser fougueusement. C’était ça profité de la vie ! Soudain, une main le sépara de la belle blonde et le fit pivoter : « Putain Jäx, arrêtes tes conneries ! » « Quelle mouche te piques, bordel ? Tu m’as forcé à venir et maintenant tu veux partir ? » « Oui, je veux partir ! » Jäx se rapprocha de Kim et lui capta son regard : « Il est ou ? » « Nulle part, je veux juste partir ! » « Putain, Kim, je vais lui défoncer la gueule ! » Jäx serra du poing et commença à chercher du regard celui qui avait éveillé sa colère. Avançant parmi la foule, il entendait à peine Kim qui tentait de le résonner. Il supportait pas mal de chose, mais toucher à Kim, c’était irrévocable. Montant dans les chambres, il ouvrit quelques portes avant de trouver celui qu’il cherchait : « Comment oses-tu ? » Les deux silhouettes qui étaient entremêlée se séparèrent et le regard perçant d’un jeune homme le fixa « Jäx, ce n’est pas tes affaires ! » Lorsque ce dernier regarda au dessus de l’épaule de Jäx il vit Kim. Se redressant, son visage se décomposa totalement « Kim, c’est pas ce que tu crois. » « C’est bon, Gab. J’en ai assez vu, Jäx, on y va. » « Non attends ! » Gabriel se releva en rapide, tentant de se rhabiller tant bien que mal. Il s’approcha de Kim et de Jäx, et lorsqu’il toucha le bras de la jeune femme tentant de l’arrêter, le coup partit tout seul. Le poing de Jochen venait de s’écraser sur la joue du jeune homme. « Ne la retouche plus jamais, c’est compris ! » fit-il en le regardant d’un regard froid et haineux. « Jäx, on y va. » « J’arrive. » Ils descendirent les escaliers à vive allure, et sortit de la maison encore bien animée. S’engouffrant dans une voiture, Jäx mis le contact, fit déraper les pneus et lança la voiture à vive allure. Il ne faisait pas attention au compteur, il tentait de se calmer tant bien que mal. L’alcool bien présent dans le sang, il lui aurait défoncé la gueule s’il en avait eu la possibilité, mais il savait que Kim ne lui aurait pas pardonné. C’était la seule personne qui le comprenait, la seule personne qui l’aimait sincèrement. Non pas à cause du sang qu’il partageait, non pas parce qu’ils habitaient à côté, mais en un sens ils se ressemblaient. Ce n’était pas seulement sa cousine, c’était sa meilleure amie…sa seule amie à vrai dire. « Tu n’aurais pas du le frapper, Jäx » « Et tu crois que je vais le laisser te traiter ainsi, jamais ! Plutôt mourir ! » « Ne dis pas ça… » « Bien sur que si Kim ! » La vitesse ne cessait d’augmenter, et la vision de Jäx se floutait de minutes en minutes. « Ralentis, Jäx » C’était à peine s’il l’avait entendu. Il était dans son monde, sa propre bulle qui allait peut être l’entrainé dans le noir des ténèbres. « Jäx, attention ! » De grands phares jaunes vinrent éclairer quelques secondes la voiture puis un énorme fracas vint vibrer l’air. On entendit le verre se casser, la carrosserie se plier, les pneus se crisper. En un instant, qui semblait au ralentis, Jäx sentit sa tête tourner dans tous les sens, sans comprendre où était le sol et le ciel. Lorsque la voiture s’immobilisa il comprit qu’elle était à l’envers. « Kim » fit-il en gémissant. Il avait drôlement mal à la tête, et il sentit un liquide chaud dégouliner le long de son crâne. « Kim » répéta-t-il en tentant de lutter contre le sommeil qui l’emparait. Il tourna la tête un instant, et vit le corps sans vie de sa cousine. Sa vision se flouta un peu plus, et il sombra dans l’inconscience avec à l’esprit l’image horrible qu’il avait provoqué.

Debout devant le cercueil de Kim, Jäx avait pourtant la tête haute. A vrai dire, il se demandait comment il avait osé la tuer, comment il osait même venir à son enterrement. Mais montrer ce qu’il ressentait, c’était impossible pour lui, alors montrer qu’il était quand même là, il le fallait. Lorsque la cérémonie termina, il s’éclipsa sur un banc du cimetière un peu plus loin de la foule. Son monde venait de s’écrouler, il n’avait plus aucun allié, plus aucune personne qui le comprenait. Comment avait-il pu la tuer ? Il se haïssait même d’être encore en vie. Ca aurait du être lui qui aurait du périr dans cet accident, pas elle. Elle avait une vie, une famille. Lui, non. Ca faisait longtemps qu’il avait renié sa famille, intérieurement. A vrai dire, ce n’était qu’une bande d’incapable. Rien d’autre. Une silhouette vint s’installer auprès de lui. « Qu’est ce que tu veux, Isobel ? » « Monsieur est de mauvaise humeur à ce que je vois » Il ne répondit même pas. C’était évident, et il savait que sa sœur était venue qu’ici pour remuer le couteau dans la plaie. « Y’a de quoi. Tu l’as tué, Jäx » « Je sais » murmura-t-il, simplement. « Bordel, tu n’es qu’un lâche, un incapable. Jamais je ne te pardonnerai de l’avoir tué, tu comprends bien ! » « Tu veux quoi, Isobel ? Tu veux que je m’excuse envers toi, envers elle, envers tous les autres ? Tu veux que je me haïsse ? Tu veux m’enfoncer encore un peu plus ? Sache que c’est déjà fait. » « Non, je veux que tu vois avec quoi tu vas devoir vivre, avec sa mort sur la conscience. Je veux que tu saches que personne ne t’aimera pour ce que tu as fait. Personne » Les mots de sa sœur résonnèrent dans sa tête comme un boumerang coincé dans une pièce à quatre murs. Inconsciemment, il se leva et commença à avancer lorsqu’il entendit à nouveau la voix de sa sœur : « Fuis, pauvre crétin » « Va te faire foutre, Isobel » Comment être sur que c’était réellement sa sœur ? Elle était juste odieuse, pourri-gâté, et impitoyable. Cette famille, il n’en voulait pas. Plus jamais, il ne se laisserait marcher sur les pieds comme elle venait de le faire. Non plus jamais.


Novembre 2003, Chicago
L’hiver s’installait au fur et à mesure. Le ciel semblait beaucoup plus couvert, la température chutait de jour en jour. La nuit était tombée depuis un bon moment maintenant, pourtant cette ville ne dormait pratiquement jamais. On aurait dit un second New York. Les habitants profitaient de vivre le jour comme la nuit, et c’était pour Jäx un moyen de profiter la vie à fond. Marchant dans les rues plutôt animée, il souriait. Il venait de vendre toute la coke qui lui restait en stock et en était plutôt fier. Il allait pouvoir en profiter ce mois-ci. Certes, il ne roulait pas sur l’or, mais ça lui suffisait. Il était parti de chez lui, dès qu’il en avait eu l’occasion, c'est-à-dire dès qu’il avait eu 18 ans. Soudain, il fut tiré dans une petite ruelle, sombre et miteuse. « Putain ! Lâchez-moi » avait-il sortit pour tenter de se défendre. Il essayait de décrocher des coups de poings mais les trois hommes le tenaient fermement. Une belle droite vint le frapper au creux de son bas ventre pour tenter le faire taire. Le souffle coupé, son buste bascula en avant et il toussa pour tenter d’aspirer un peu d’air. Deux jeunes hommes le poussa contre un grillage en fer et commença à le tabasser. Rouler en boule, il ne pouvait qu’attendre que ce calvaire finisse. Il ne savait pas pourquoi les trois hommes agissaient ainsi. Les forces l’abandonnaient peu à peu, il sentait l’odeur du sang dans la bouche, ses membres le faisaient souffrir à mort. « C’est bon arrêtez » fit le troisième homme qui regardait. Il s’agenouilla près de Jäxhen et lui pris le col pour soulever sa tête afin qu’il le regarde dans les yeux. « Salut Jäx, comment on se retrouve ? » « Liam ? » tenta-t-il de dire entre deux crachés de sang. « C’est bien, tu te souviens de mon nom. Mme O’donnel n’a pas aimé ton attitude. Il n’a pas aimé découvrir qu’un de ses petits dealers a été capable de le voler. » « Je… » « SILENCE ! Je me fou de tes excuses, Jäx. Tu as deux jours pour récupérer la quantité que tu lui as volée, sinon crois moi, tes membres te feront encore plus souffrir » fit-il en appuyant sauvagement sur les côtes de Jäx, ce qui le fit échapper un cri énorme. « Deux jours, Jäx » rappela l’homme en se levant et en faisant signe aux deux autres qu’ils partaient. Toujours allongé dans la petite ruelle, Jochen regarda les trois hommes s’éloigner. Il toussa un peu et cracha tous le sang qui s’étaient logé au creux de sa gorge. Il tenta de se lever mais sentit toutes les douleurs simultanées. Comprenant qu’il ne pouvait pratiquement pas bouger, il resta perplexe sur la façon dont il allait sortir de là. Mais rapidement, il entendit des bruits de talons s’approcher. Probablement une fille. « Monsieur ? Ca va ? »« Oui oui » menti-t-il tandis que la jeune femme essuyait le sang qu’il avait sur la joue. Un silence s’installa un instant, mais il fût interrompu lorsque l’inconnue ajouta : « Liam peut être violent parfois ». Perplexe, Jäx la dévisagea. « Alors vous le connaissez… ? » « Je suis sa sœur, Caleight. Venez, je vais vous emmenez à l’hôpital » « Non ! » s’écria-t-il. « Ca va aller, je vais juste…Rentrer chez moi. » Elle sembla un peu choquer, mais finalement elle haussa les épaules : « Comme vous voulez » Elle lui attrapa le bras et le glissa sur son épaule. « Appuyez-vous sur moi » Il s’exécuta et fit après de nombreuses tentatives douloureuses enfin debout. Ils marchèrent lentement parce qu’à chaque pas, il avait l’impression que ses genoux allait lâcher sortir de leur axe, ne pouvant pas supporter son poids. « Je peux vous posez une question ? » « Oui… » « Pourquoi Liam vous a massacré ? » « Je lui ai volé de la coke » Elle s’arrêta soudain, complètement choquée. « A Mr O’donnel ? » « Apparemment, oui. » Elle reprit la marche tout en souriant. « Et bien, vous êtes l’homme le plus fou que j’ai rencontré » Il n’osa rien à ajouter. C’était probablement vrai, il était fou allié, mais il ne réalisait pas encore dans quel merde il s’était foutu.


« Jäx arrête, c’est du suicide » « Tu vois une autre issue sérieusement ? » « Non, mais je vais parler à mon frère, il devrait comprendre » Jäxhen soupira et secoua la tête. « Depuis quand ton frère est compréhensible ? » Elle se tut aussitôt. Il avait amplement raison. Les deux jours s’étaient pratiquement écoulés et il n’avait pas récupérer toute la coke qu’il devait à ce Monsieur O’donnel. Par conséquent, ce soir, il serait mort. Quitte à mourir, autant sauver sa peau, non ? Même si la mission en elle-même est effectivement un suicide. « Ils vont te massacrer avant même que tu ais pu le rejoindre » « J’ai plusieurs tours dans mon sac, ma chère. » « Ah ouai ? Tu cacheras un bélier pour massacrer tous ses gardes de corps en même temps ? » « Non, j’ai plus que ça » Jäx sourit. Il avait une certaine idée en tête, bien qu’elle fût aussi folle que lui. Il se tapa le crane avec un simple doigt et ajouta : « Je suis plus intelligent » « Ou plus stupide » répliqua-t-elle. Cela ne faisait que deux jours qu’ils s’étaient rencontrés et ils étaient vite devenus bien proche. Pas réellement comme une attirance, plutôt comme une alchimie. Deux êtres humains sur la même longueur d’ondes. Probablement parce qu’ils étaient tous les deux autant abimés l’un que l’autre. Caleight lui rappelait tant Kim. Il avait l’impression que c’était une réincarnation. Il était à la fois content d’avoir trouvé une deuxième Kim, mais à la fois terrifier de se rappeler qu’au final, c’était lui qui l’avait tué. « Je viens avec toi alors ! » « Jamais Caleight tu m’entends ! » [color=darkred]« Pourtant t’auras besoin de moi » [color=darkcyan]« Non je me débrouillerai seul » « Ah ouai ? Et qui s’occupera de Liam pendant que Monsieur ira discuter avec Mister O’donnel ? Et puis, si je n’y vais pas, Liam trouvera ça suspect. » Elle marquait un point. Et puis, elle n’était pas censée se faire prendre, non ? C’était son frère ? Il n’aurait jamais de soupçon sur ces réelles intentions.« Bon d’accord, mais à une condition, si ça tourne mal pour moi, ne te met pas en travers de mon chemin. » « Promis. » Elle avait accepté, sans réellement être d’accord avec ça mais elle savait que c’était sa seule chance.
La nuit tomba rapidement sur Chicago. Habillé sur son 31, Jäx se regarda dans le miroir. Il n’aurait qu’une chance, et il comptait bien la saisir. Il était enfin prêt pour affronter son destin, ou mourir. Qu’importe la fin, il aura tenté. Sortant de son appartement miteux, il se dirigea vers la villa de Mr O’donnel. Ce soir, en l’honneur de ses soi-disant associations caritatives, il donnait une grande réception. Une bonne façon de l’approcher sans se faire remarquer. Jäxhen arriva devant la demeure qui était déjà bien gardé. Il s’éclipsa vers la sortie de derrière et pris le premier plateau qu’il trouva. Se fondant parmi les serveurs, il entra dans la maison sans vraiment encombres. Il avait de la chance, peu de monde connaissait son visage, juste Liam et les deux autres connards qui l’avaient tabassé. Cependant, il avait encore quelques séquelles et traces de cet affront, il avait tenté de les dissimuler mais on pouvait encore voir certaines marques sur son visage. Mais tempi. Il prit une coupe de champagne qu’il commença à boire. Il commença à repérer les nombreux agents de sécurités qui entourait Mr O’donnel. Lorsqu’il vit Liam, accompagnée de sa sœur – superbe au passage – il se tourna et alla dans la position opposé. Le regard entre Caleight et Jäx avait été discret mais en disait tellement long sur ce qui se tramait. Plusieurs minutes passèrent s’écoulèrent, pendant que le jeune homme tenta de trouver le bon moment. Et puis soudain, il vit que Mr O’donnel était sur le point de monter dans l’un de ses bureaux personnels. Montant par l’autre escalier, il esseya de trouver le bureau du grand patron. « Monsieur, qu’est ce que vous faites-là ? » fit une voix derrière-lui. Il se retourna rapidement, et menti : « Je cherchais les toilettes, mais je me suis égaré » « Ils sont en bas monsieur. Cet étage est strictement interdit au public » « Je suis désolé ! Je redescends alors ! » Ajouta Jäx dans un sourire. Lorsqu’il passa au niveau de l’agent, il se retourna et attrapa le cou. D’un coup sec, il le tourna et entendit le craquement que fis sa colonne vertébrale lorsqu’elle se cassa. Vidé de vie, l’argent s’écroula à terre. Jäx l’entraina dans une pièce et referma la porte. Soudain, il entendit des voix arrivées. Il ouvrit une première porte et découvrit le bureau de Mr O’donnel. Se cachant derrière la porte, il attendit. Mr O’donnel entra en premier, suivis d’un client et d’un agent de sécurité. En une fraction de seconde, il claqua la porte, récupéra l’arme du colosse et l’assomma en lui donnant un coup sec sur le crane. « Bonsoir Mr O’donnel. » Le jeune homme pointa l’arme chargé sur les deux individus. « A qui ai-je l’honneur ? » « Jäxhen Cavendish, en personne. » « A le fameux escroc qui m’a volé » « Je vois que vous avez bien été informés monsieur » « Je suis impressionné. Aucun homme m’a atteint sans que je le veuille aussi facilement » « Vous étiez facile à trouver » « Et vous, vous étiez facilement piégeable» Le grand patron désigna autour de lui, et des hommes sortirent du balcon et des portes d’à côté. Il vit Liam tenir Caleight fermement par le bras. Elle semblait désolée mais Jäx s’en fichait. « Alors que voulez-vous Monsieur Cavendish ? » ajouta Mr O’donnel en s’asseyant sur un siège. « Je veux discuter » « Alors, discutons…Il me semble que vous me deviez de l’argent, et de la cocaïne » « Et vous il me semble que vous avez besoin de mon aide » Mr O’donnel se mit à rire. « De votre aide ? Et en quoi un simple petit dealer me serait utile ? » « Je pourrai doubler vos ventes de drogues, monsieur » « Et comment, feriez-vous cela ? » « Un bon artisan ne dévoile jamais ses secrets, monsieur. Mais j’ai liquidé votre sac de 3 kilos en moins de 5 jours ? Avez-vous eu meilleurs résultats ? » Mr O’donnel se mit à sourire puis se leva « Vous savez, Cavendish. Je vous aime bien. Audacieux, Intrépide…J’ai besoin d’hommes comme vous » Il désigna Liam d’un revers de la main. « Liam était pareil que vous. Aussi Misérable avant que je le recueille. Je pense que vous seriez effectivement une bonne main au sein de mon équipe. Mais qui me dit que vous me serez loyal ? » « Vous avez ma parole monsieur, et vous comprendrez très vite que ma parole est fiable » « Alors Parfait. Je vous mets à l’essai pendant deux semaines. Un seul faux pas, et vous êtes un homme mort, Monsieur Cavendish » « Vous n’aurez pas l’occasion de me planter une balle dans le crâne, monsieur. » La tête haute, il regarda son nouveau patron. Il savait que cet épisode allait changer sa vie mais il n’avait rien à perdre.


Octobre, Grant Pass
Cela faisait maintenant plus de sept ans que Jäx était rentré dans la mafia de chicago. Il fait vite ses preuves en montrant par de nombreuses reprises sa loyauté envers Mr O’donnel. Il en avait pratiquement détrôné Liam qui avait été considéré comme le petit protégé du grand boss. Au début en compétition, Jäx avait vite pris le dessus en montrant sa supériorité, son aptitude autoritaire et son masque de fer. C’était un surnom qu’on lui avait désigné parce qu’il ne révélait, Oh grand jamais, ses sentiments. Qu’importe les situations, il affichait toujours ce masque impeccable et impénétrable. Après cinq ans de loyaux services, Mr O’donnel proposa à Jäx de devenir plus que son bras droit. Son associé. Il s’occupait des plus grosses transactions, il avait ramené les plus gros clients et avaient développé non seulement leur trafic dans tous les Etats-Unis, mais aussi au sud du Canada et au nord du Mexique. Une petite expansion que seul Jäx avait réussit à réaliser. Il avait vite accepté, parce qu’en plus d’être son associé, il en été devenu à être son ami. Le jeune homme fut aussitôt chef de la coast-Ouest des Etats-Unis et avait accepté ce poste avec plaisir. S’installant à Grant Pass, il avait créé son propre réseau. Vivant modeste villa, il avait refait sa vie, et quand il y pensait il en avait fait du chemin depuis sa pauvre famille de Londres.
« Bandes d’incapables ! » fit-il en jetant les dossiers par terre. « Vous ne me l’avez pas ramené ? » « Non, monsieur. C’est…qu’il nous a semé » Jäx tenta de métriser sa colère, il inspira et expira tout en fermant les yeux. Quand il les ouvrit, il vit ces deux imbéciles toujours là. « Dégagez-moi de là ! » Ils s’exécutèrent sans omettre une objection. Il récupéra sa veste, l’enfila et marmonna : « On est mieux servit que par soi-même » . Il prit ses clefs de voiture, et parcouru la villa jusqu’à son garage. « Hey, Jäx » fit une voix dans son dos. Il se retourna et sourit. « Caleight, qu’est ce qui y’a ? » « Tu vas où ? » « Tu réponds toujours par des questions ? » « Et toi tu restes toujours aussi mystérieux ? » A cette conversation, les deux gens se mirent à rire. « T’es pas possible, Caleight » « C’est pour ça que tu m’aimes, chéri » Il roula les yeux et s’enfonça dans sa mustang. Elle s’approcha de la voiture, s’adossa sur le rebord de la fenêtre. Jäx tourna la tête sur la vue plongeante de son décolleté tandis qu’elle lui souriait. « Des affaires à régler ? » « C’est exact » « Rentre pas trop tard » Il mit le contact, et lui sourit. Elle se recula et il fit marche-arrière. Il ne pu s’empêcher de la reluquer avec ces longues et fines jambes et sa jupe qui en laissait bien trop dévoiler. Entre eux, c’était un chat et la souris. Bien qu’au début de leur relation, Jäx pensait qu’elle ne serait pas plus qu’une sœur, au fil du temps, ils avaient finit par succomber à une certaine tension sexuelle. A vrai dire, pour Jäx c’était devenue son objet personnel, rien de plus. Il n’espérait pas qu’elle attende plus de lui, parce que l’amour, les sentiments et tout ce qui va avec n’était par pour lui, bien au contraire. Lançant sa mustang, il se dirigea vers le centre-ville. Quelques minutes plus tard, il l’a gara et rentra dans un bar miteux. S’installant au bar, il commanda une vodka et attendit. Il savait qu’il allait venir, c’était évident. Mais quand ? Ca, il allait bientôt le savoir. Une heure s’était écoulé, et Jäx attendait toujours au bar, d’ailleurs il commençait à perdre patience. Et puis, la porte s’ouvrit à nouveau, et le jeune homme sourit à la vue du type qui venait d’entrer. Restant discret pour le moment, il attendit que l’inconnu s’installe au bar pour s’avancer vers lui. Récupérant son couteau dans la poche intérieur de sa veste, il s’approcha du type et lui déclara à l’oreille : « Si tu ne veux pas t’écrouler mort de suite, suis-moi, Jake » A la simple voix de Jäx, l’homme se tétanisa pourtant il se leva et obéit. Sortant dans la rue, allant dans une petite ruelle sombre et humide, le londonien attrapa Jake par le col et le poussa contre un mur. « Jäx je vais tout t’expliquer ! » « Il n’y a rien à expliquer, Jake. Tu as joué, tu as perdu » « Ils m’ont forcés… » « TA GUEULE ! » coupa Jäx d’une voix énervé et sèche. Il rapprocha le couteau sur la gorge de Jake et commença à jouer avec. Il pouvait lire dans le regard de sa future victime de la peur, chose qui fit palpiter son cœur. Il n’avait pas pris gout de tuer tous ses ennemis au contraire. Mais, il n’aimait pas qu’on se foute de sa gueule, et Jake avait été le premier à entrer dans ce terrain glissant. « Tu sais ce que c’est Jake d’avoir des engagements… ? » Ce dernier bougea légèrement la tête comme pour affirmer qu’il comprenait. « FOUTAISE ! A cause de toi, j’ai perdu des millions, juste parce que tu pensais que tu allais me doubler » « Jäx, j’ai jamais… » « Je te conseille de ne plus ajouter un mot… » Ajouta-t-il en appuyant le couteau sur la gorge. La fine lame vint légèrement faire une entaille qui laissa du sang s’échapper. « J’avais confiance en toi, Jake. Mais j’ai horreur qu’on me prenne pour un con comme ça. Oui, vraiment. Pourtant, je ne peux m’empêcher de penser que tu as quand même eu les couilles de te lancer dans cette escroquerie. J’en aurait fait de même » En y réfléchissant bien s’il avait été dans la même situation que Jake, Jäx aurait probablement fait la même chose, et ça l’amusait. Pourtant, lui aurait réussit, il en était certain. « Tu es faible, un larbin de première qui n’arrive même pas à voler un escroc. » La gorge de Jake se mis soudain à trembler, il avait du mal déglutiner. Probablement qu’il savait où Jäxhen voulait en venir. « Et tu sais combien, je HAIS les faibles » Il avait bien insisté sur le verbe haïr. Il vite apprit que les faibles n’avaient pas d’avenir dans ce monde de brutes, qu’ils n’étaient là pour figure de boulets et ralentir les forts. Il murmura à son oreille : « Oui, je les hais » . En un instant, il planta le couteau dans le cœur de Jake qui avait affichait un visage de peur avant de s’éteindre doucement. S’écartant, Jäx regarda le cadavre tomber à terre. Avec un mouchoir, il essuya la lame de son couteau et jeta le mouchoir à terre. Satisfait de cette fin, il se retourna pour retrouver Caleight. Une récompense, il en avait envie. Pourtant, il fut surpris de voire une silhouette tétanisée devant lui. Il sourit d’un sourire au coin, qu’elle ne parvint pas à voir pourtant. Soudain, le jeune homme s’approcha d’elle. Plus il s’approchait, plus elle reculait, jusqu’à rencontrer un mur. Sans issue, elle paniqua. « Si vous m’approcher, je cris » Il s’approcha un peu plus mais elle ne fit pourtant rien de spéciale, de peur de s’attirer de pires ennuies. Jäx ne savait pas trop quoi faire. La tuer aurait été si simple et peut être radicale. Il n’était pas un tueur, enfin si, mais pas de personne qui ne lui avait rien fait. S’approchant d’elle, il lui caressa son doux visage d’ange et eu une idée. « Je crois que tu vas devoir me suivre, ma jolie » La séquestrer ? C’était un peu l’idée. Mais à vrai dire, il n’avait trouvé aucune autre idée.

Le tic tac de l’horloge principale du salon dominait le silence de la maison. La nuit était en train de tomber, et la journée avait été longue. Sortant du garage où il avait passé des heures à modifier sa voiture, il sortit de la pièce, complètement plein de crasse et d’huile. Il traversa le vaste couloir, regarda dans le salon, où il vit Lemon lire un livre. Il s’arrêta un instant en la contemplant. Elle était divine, prêt de la cheminée, couverte d’une petite couverture en laine. Simple et élégante, c’était sa façon d’être qui avait bluffé le jeune homme. Au début de leur rencontre, elle ne lui parlait pas, effrayé et en colère qu’il la retienne chez lui. Il ne lui en voulait pas, à vrai dire il comprenait sa réaction. Et il avait fait des efforts pour qu’elle comprenne qu’il n’était pas véritable méchant, mais à chaque fois elle débarquait où il affichait son masque impénétrable et ça ne la rassurai absolument pas. Un peu désespéré qu’elle le voit ainsi, tel un monstre solitaire et à cœur d’artichaut il s’était vite fait une raison. Un jour, elle comprendra surement. Du moins, il espérait. Elle avait éveillé en lui quelque chose qu’il avait longtemps refoulé, voir jamais éprouver et ce qu’il ressentait lui faisait peur comme jamais. Jamais il n’avait pu être frustré autant, mais il n’avait personne pour en parler, ni le comprendre. Si seulement Kim pouvait être encore là. Soudain, un bruit dehors le fit sursauter. Lemon leva la tête, et elle le regarda, de son regard intense et intriguée. « Bonsoir » ajouta-t-il, comme un enfant pris sur le fait. Elle ne daigna même pas répondre et se remis à lire. Frustré, il partit en direction de sa chambre. Enlevant ses vêtements sales, il alluma l’eau de sa douche pour qu’elle soit chaude. Quelques secondes plus tard, il se détendit dessous. Rien de mieux qu’une bonne douche pour se revigorer un peu. Pourtant, il n’y resta pas longtemps. Il sortit, s’enroulant dans une serviette et passa dans sa chambre. Avant même qu’il puisse récupérer un pantalon et un t-shirt, il vit Caleight allongée sur le lit, en petite tenue. « Il me semble que tu as besoin de te détendre » Elle fit mine de l’inciter à s’assoir à côté d’elle, chose qu’il fit aussitôt. D’un bras, elle le bascula en arrière pour qu’il s’allonge et en quelques secondes, elle était à califourchon sur lui. « Ca tombe bien, je connais un bon remède » murmura-t-elle au creux de son oreille, avant de déposer un baiser dans son cou et remonter jusqu’à sa bouche. Submergé par un désir, il se laissa faire, et lui rendit son baiser fougueux. Ses mains se baladèrent sur son corps, descendirent au creux de ses reins, puis caressèrent ses fesses. Elle lui caressa son torse tandis qu’elle descendit un peu plus bas pour le satisfaire d’une gâterie. Soudain, il se redressa « Caleight, arrêtes » « Oh, allez je sais que tu en a déjà envie » Elle avait sourit en lui montrant déjà sa serviette qui se soulevait au fur et à mesure. « Non, s’il te plait. J’en ai pas envie » « Qu’est ce que tu peux être rabat-joie ! » Elle se sépara de lui et s’assit à côté. Il se leva et alla enfiler un pantalon. Blessée d’être rejeter elle tenta de comprendre : « C’est à cause d’elle ? » Il ne répondit rien. Elle avait touché dans le mille, mais jamais il ne lui aurait confirmé. Pourtant ce long silence lui confirma qu’elle avait raison. La jeune femme s’approcha de lui, lui caressa le torse qu’il n’avait pas encore recouvert avant de l’embrasser à nouveau d’un simple baiser. « Je ne lasserai pas tomber, Jäx. » murmura-t-elle avant de s’éloigner et sortir de sa chambre. Que voulait-elle dire ? Espérait-elle un peu plus de lui ? Que ressentait-il ? Tant de question qui soudain lui donna un foutu mal de crâne. Il n’avait qu’une envie aller se coucher et dormir. Il avait le temps de régler ça demain.